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Voici son oeuvre, Un temple-atelier en 1965 fait en 1800 heures. Cette oeuvre est accompagnée d'une autre oeuvre d'un autre compagnon, Perrot, 1889. Parode et pyramide à automates. Le nom de compagnon de grand oncle fût " Le Toulousain bien aimé " Cliquez sur l'image pour voir ces oeuvres en plus grand. J'ai reçu sa biographie et l'image provenant du musée du compagnonnage de le ville de Tours. Que je remercie de m'avoir fait ce cadeau de ce grand-oncle que j'aimais beaucoup le peu que je l'ai vu dans ma vie. Il aurait cent ans cette année. Né en 1907 décédé en 1994.
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Le Pays François Bernadet, Toulousain le bien aimé, décédé le 11 Janvier 1994. Ses obsèques eurent lieu aux cimetière de Boussens dans l'après midi du 14 janvier. Nombreux étaient ses amis venus lui rendre un dernier hommage. Les compagnons de nombreuses Provinces du Tour de France et de tous corps, ainsi que notre Mère Saffon de Toulouse, lui rendirent les honneurs Compagnonniques. Pendant la cérémonie, le Pays André Forget, Tourangeau l'Ami des Compagnons, s'exprima en ces termes: " Notre Mère, Mesdames, Messieurs, vous tous Compagnons, au nom des Compagnons Forgerons, Maréchaux-Férrants, Mécaniciens du devoir du tour de France, c'est avec une profonde émotion que ce vendredi 14 janvier, nous sommes réunis à Boussans, près de Toulouse, pour accomplir notre devoir. Le Compagnon Bernadet, Toulousin le bien aimé vient de nous quitter dans sa quatre-vingt-septiène année, suite à une dégradation générale de sa santé due à son grand-âge. Compagnon toujours présent à toutes nos réunions et manifestation, il savait toujours nous imprégner de ses connaissances professionnelles ainsi que de sa bonne humeur.
Le Pays Bernadet est né le 23 Septembre 1907 à Cassagnabère (Haute Garonne). Il entre en apprentissage en 1923 par l'intermédiaire de son patron qui était Compagnon; puis il part sur le Tour de France à Bordeaux en 1926. Il est reçu Compagnon à la Saint Eloi d'été 1927, sous le nom De Toulousain bien aimé. Il est appelé au service militaire fin 1927 où il travaillera comme Maréchal-férrant. Démobilisé en 1929, il revient au Pays d'apprentissage et reprend le Tour en 1931, pour Bordeaux, Nantes, Tours, Orléans, Paris, Lyon. En 1933 il travaille dans l'Ariège en carrosserie comme forgeron puis dans une usine de produits chimiques.
En 1934, nous le retrouvons à Tours où il se marie, fait un chef-d'oeuvre qui est exposé dans notre Cayenne de Tours. De retour au pays natal après avoir subi cinq années de captivité, il entre comme forgeron à la régie des pétroles (aujourd'hui Elf Aquitaine) où il exerce ce métier jusqu'à la retraite.
En fin de carrière, il exécute un magnifique chef-d'oeuvre que nous pouvons admirer au Musée de Compagnonnage à Tours. En 1983 il reçoit l'écharpe d'honneur pour ses cinquantes années de Compagnonnage. A côté de sa vie professionnelle, il se tourne vers les autres. Il devient Président du conseil d'administration des Prisonniers de guerre. D'autre part il prend une part active à la retransmission de son métier, autant dans nos Sièges que dans un centre d'apprentis marèchaux-ferrants.
Toulousin le bien aimé, aujourd'hui nous sommes tristes. Tu nous a quittés, tu n'es plus parmi les tiens, tu n'es plus parmi nous, mais soit assuré que tu seras toujours présent dans nos coeurs. Toulousin le bien aimé, au nom de ta famille tout entière, à laquelle nous présentons toutes nos condolèances, au nom de notre Mère, au nom des compagnons du Tour de France, dors en paix, et que cette terre te soit légère. Mon Pays, nous te disons " Adieu, adieu, adieu".
La corporation des Compagnons Forgerons Maréchaux-Férrants, Mécaniciens du Devoir présente ses condoléances toutes fraternelles aux familles des Pays Dury et Bernadet.
Carnet du Tour de france qui m'a été envoyé par Monsieur Laurent Bastard Où se trouve le Musée du Compagnonnage. 8, Rue Nationnale- 37000 Tours-France Tel 02 47 61 07 93 Fax 02 47 21 68 90. Je vous invite à y aller car j'ai eu l'accasion de visiter ce Musée oùil y a des oeuvres exeptionnelles. Je ne savais pas que mon grand-oncle François avait aussi les siennes. C'est maman qui m'a parlé de ce Toulousain le bien aimé . Oncle François.