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Demain à l'aube, partons dans la montagne.
Gravissons avec entrain le chemin.
Le sentier balisé, serpente suavement
Au milieu des joubarbes, des gentianes,
Les épilobes bleues s'accrochent
aux buissons épineux.
Effarouchée, une vipère aspic nous
tétanise.
L'ascension se termine, ultime escarpement.
Les neiges salies de la dernière
saison
S'alanguissent dans l'eau émeraude.
Assis sur les rochers glissants
Surplombant le lac des Béraudes,
Nous contemplons, ravis, le spectacle
grandiose,
L'unique apothéose.
Nos coeurs à l'unisson s'exaltent
dans un bonheur extrème.
Peut-être eut-il fallu
Moins regarder tes yeux?
Peut-être eut-il fallu
Ne pas se laisser prendre à la magie
du lieu?
Qu'importe, tu resteras à jamais
O lac des Béraudes,
Le lieu magique Où le rêve prit vie.
©A.A 9 décembre 2002 Andrée.
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Fleur sauvage
Epi éclaboussant de soie le chalet
assoupi
Parfum, effluence, dans l'aube évanouie,
Inconnu dans la plaine, triomphant
au sommet
Laiteux, violacé, mauve ou rose enamouré.
Onagrariacée envahissante, exhubérante
Belle comme la nature respectée,
luxuriante
Epilobe, je te nomme.
Menu plaisir que cette églogue
Hommage au fol épilobe
Souvenir si proche et pourtant si
lointain
D'une vallée paisible en un matin
de juin.
©A.A 10 Avril 2002 Andrèe

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