" Une autre histoire de ma vie en région Parisienne"
 
     

             
 

Un autre passage de ma vie Je vais changer complètement de domaine. Lorsque j'ai quitté mon Nord comme je vous l'ai dit pour atterrir en Région Parisienne, à Créteil. J'étais un peu affolée par cette vie tumultueuse. Mais, il y a un mais! Je trouvais Créteil assez beau dans l'ensemble. Les rues très larges malgré les grands immeubles, ça ne me faisait pas peur. Car le camping que je gérais se trouvait en bordure de Marne. C'est ça qui était beau! J'aimais le matin tôt respirer cette fraîcheur.

 

 

La Marne est un affluent de la Seine où il y passait des péniches. Péniches habitables et péniches de transport. C'était fabuleux ! Il y avait cependant un hic !!! Lorsqu'il pleuvait la Marne montait et il fallait faire en sorte que les campeurs ne se retrouvent pas les pieds dans l'eau. Il fallait donc tout chambouler, remonter un peu les tentes en hauteurs et bouger les caravanes. Avec ma petite nature à ne pas y toucher. Car malgré tout je gonflais d'énergie. J'aidais les campeurs à changer de place. C'était un peu le charivari mais on s'y retrouvait.

 
             

Ha ! ce camping des cigognes ! J'en aurais vu et entendu de toutes les sortes. Il y avait là un sédentaire, voir plusieurs avec qui je m'entendais bien. Mais celui-ci était particulier. C'était un saltimbanque, un cracheur de feu qui partait chaque jour à Paris à Baubourg Espace Ponpidou gagner sa croûte en crachant le feu. Il était d'une grande gentillesse. Comme il écrivait, son premier livre fût dédicacé à mon nom. Je le garde toujours précieusement dans ma bibliothèque. Il date de 1979. Ce fût un passage de ma vie au camping très enrichissant. J'en oubliais ma fatigue. Levée à 6 heures du matin dés les premières arrivées, je prenais le temps de nettoyer les sanitaires, de veiller sur mes campeurs. Je me couchais vers 24 heures voir 1 heure du matin pour être là pour ceux qui partaient et ceux qui arrivaient très tard.

C'était un camping de passage. Je me souviens d'un couple d'Américains qui arrivait à moto pour être de passage en Région Parisienne, il y avait aussi des Belges eux à vélo. puis tant d'autres avec leur petites tentes. J'ai beaucoup apprécié ce moment passé au camping des cigognes. Le directeur avec sa grande confiance en moi. Il pouvait prendre des vacances ailleurs. Les livres de comptes, d'entrées, de sorties étaient bien tenus à jour. J'avais une fiche pour chaque campeur que je tenais jusqu'à leur sortie avec leur passeport et carte d'identité. J'avais quelques pourboires mais je ne pouvais pas faire grand chose avec car c'était de la menue monnaie de ces pays que je découvrais par la gentillesse de ces gens. Qu'importe les pourboires. Ce qui comptait pour moi était de voyager en restant sur place. Demain je reviendrai pour vous emmener à Versailles.

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